vendredi 30 avril 2010
jeudi 29 avril 2010
La langue Corse
La langue corse actuelle est un ensemble de dialectes romans (c'est-à-dire issus du latin, comme l'italien ou l'espagnol), subdivisés en deux groupes dialectaux principaux, le cismuntincu (appellation traditionnelle : cismontano), très "proche" du toscan, et le pumuntincu (appellation traditionnelle : oltramontano), qui présente des caractéristiques communes avec les parlers de l'Italie méridionale, mais aussi avec le sarde et surtout la langue sicilienne. Cet ensemble de dialectes corses présente une unité réelle, en ce sens que des règles au niveau de l'écriture permettent, par exemple, de passer de l'un à l'autre (langue-toit). Cette coexistence de l'unité et de la variété a donné naissance au concept sociolinguistique de langue polynomique.
La langue corse est parlée en Corse mais également au nord de la Sardaigne (en ce qui concerne sa variante pumuntincu, avec les dialectes du gallurais). Son statut de langue proprement dite est relativement récent : il date des années soixante du XXe siècle), et est contesté par de nombreux linguistes, qui y voient une revendication politique sans fondement du point de vue linguistique. Au sens de la classification établie par l'Unesco, le corse fait partie des langues menacées de disparition avant la fin du siècle.
L'ile de Beauté, entre montagne et mer !
Fille de la « mère » Méditerranée, la Corse a su tirer bénéfice de toutes les influences du Bassin. « Métisse » mentale et culturelle, la Corse ne renie aucunement les emprunts qu’elle a faits.
Cette île est un mélange de rocaille et de volupté, d’austérité et de parfums d’île lointaine. Accrochées à la montagne, isolées dans le maquis, les maisons de pierre et d’ardoise abritent autant de secrets de famille que de souvenirs de vendetta.
mardi 27 avril 2010
La tete de Maure, un symbole.
Dans toute l'histoire de la Corse, il n'existe peut-être pas de symbole à la fois plus familier et aussi mal connu que le drapeau à tête de Maure.
L'assurance d'un drapeau tête de Maure n'est pas prouvée au VIIe et VIIIe siècle.
En 1297, quand le pape Boniface VIII donne la gestion de la Corse et la Sardaigne au Roi d'Aragon, il est probable que les Aragonais ayant repoussé les sarrasins lors de la Reconquista aient choisi d'utiliser cet emblème.
Il faut attendre le XVIe siècle, un géographe italien établit une carte des possessions de Philippe II roi d'Espagne. La Corse est alors sous l'autorité de la République de Gênes, fidèle alliée de l'Espagne. Pour le géographe Giacomo Mainoldi Galerati, la Corse est une des provinces administrées par Philippe II. En l'absence de fanion officiel, il choisit une seule tête de Maure pour le drapeau la différenciant ainsi de la Sardaigne, qui a pour emblème quatre têtes de Maures.
En 1760 Pascal Paoli, chef du gouvernement de la Corse indépendante, officialise le choix de Gaffori (général en chef des Corses, qui en 1754 avait choisi la tête de Maure comme emblème du peuple corse, en la reprenant pour monter à l'assaut de la citadelle génoise de Bastia) utilisant la tête de Maure comme emblème officiel de la Corse, sous une forme sensiblement différente : à l'origine ceint sur les yeux en signe d'esclavage, le bandeau blanc noué derrière la nuque fut relevé sur le front afin de traduire la liberté du peuple.
L'assurance d'un drapeau tête de Maure n'est pas prouvée au VIIe et VIIIe siècle.
En 1297, quand le pape Boniface VIII donne la gestion de la Corse et la Sardaigne au Roi d'Aragon, il est probable que les Aragonais ayant repoussé les sarrasins lors de la Reconquista aient choisi d'utiliser cet emblème.
Il faut attendre le XVIe siècle, un géographe italien établit une carte des possessions de Philippe II roi d'Espagne. La Corse est alors sous l'autorité de la République de Gênes, fidèle alliée de l'Espagne. Pour le géographe Giacomo Mainoldi Galerati, la Corse est une des provinces administrées par Philippe II. En l'absence de fanion officiel, il choisit une seule tête de Maure pour le drapeau la différenciant ainsi de la Sardaigne, qui a pour emblème quatre têtes de Maures.
En 1760 Pascal Paoli, chef du gouvernement de la Corse indépendante, officialise le choix de Gaffori (général en chef des Corses, qui en 1754 avait choisi la tête de Maure comme emblème du peuple corse, en la reprenant pour monter à l'assaut de la citadelle génoise de Bastia) utilisant la tête de Maure comme emblème officiel de la Corse, sous une forme sensiblement différente : à l'origine ceint sur les yeux en signe d'esclavage, le bandeau blanc noué derrière la nuque fut relevé sur le front afin de traduire la liberté du peuple.
lundi 26 avril 2010
La Corse en quelques mots.
La Corse, son histoire ses invasion.
Le ciel de l'Histoire de la Corse est un ciel d'orage, tourmenté, violent, traversé par les éclairs des invasions. Un ciel où les moments de paix, d'un calme trompeur sont vite déchirés par l'explosion des convoitises étrangères - Ibères, Ligures ou Phéniciens, Phocéens, Etrusques ou Syracusains, Romains ou Vandales, Pisans ou Génois.....
Cette période longue de plus de cinq siècles permet l'instauration d'une "Pax Romana" marquée par une prospérité relative sur le secteur côtier et notamment par la fondation de Mariana et le développement d'Aleria devenue ville de garnison, base navale et cité prospère.
L'époque Génoise s’achèvera avec la guerre d'Indépendance (1729-1769). Les seigneurs corses, menant une politique anarchique d'alliances successives et contradictoires avec Gênes et l'Aragon, ruinent le pays. Leurs châteaux seront détruits lors de la révolte (1358) d'un peuple excédé, conduit par Sambucuccio d'Alando . C'est au tour de la France d'Henri II, en guerre contre l'Espagne de Charles Quint, de débarquer sur l'île en 1553. Cependant la France, dont l'armée, devenue maîtresse de l'île emploie des troupes Corses menées par Sampiero Corso, doit très rapidement la restituer à Gênes.
Le lourd tribut payé par la Corse durant les deux dernières guerres mondiales ainsi que son engagement dans la Résistance sera la marque de l'appartenance à la France de cette île qui reste cependant plus que jamais attachée à la spécificité de terre unique que lui ont donné depuis sa naissance et la nature et l'histoire. |
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